Cyclotourisme
Référent
Philippe Minebois
06 89 39 59 92
Points de Rendez-vous Calendrier Fonctions réservées aux animateurs Liste des tracés de parcours Favoris
Présentation Le cyclotourisme, c'est d'abord et avant tout le tourisme à bicyclette. On ne peut séparer les deux volets de cette activité qui relève avant tout des loisirs et est très éloignée, à son origine, de toute pratique compétitive fût-ce avec soi-même.Le cyclotourisme consiste à découvrir des sites, des paysages, des lieux ou aller à la rencontre des populations en utilisant le vélo comme moyen de locomotion. Pourtant, nombre de cyclistes croient faire du cyclotourisme simplement parce qu'ils ne participent pas à une compétition de cyclisme. La recherche d'une performance, quel qu'en soit son niveau, est une pratique simplement sportive, dans laquelle toute notion de tourisme a disparu. Formes de cyclotourisme Le cyclotourisme peut se décliner, selon la distance couverte, la durée du voyage et le type de matériel embarqué.:
Les retombées économiques de cette pratique paraissent suffisantes aux collectivités locales pour qu'elles prennent en compte le développement de ce type d'équipements, même si parfois les critiques et les encouragements des associations d'usagers permettent d'accélérer les choses. |
Histoire Paul de Vivie dit Vélocio est sans doute un personnage incontournable du cyclotourisme. À la fois théoricien et organisateur, on le voit sur les vélocipèdes des frères Gauthier à Saint-Étienne dès 1881, avant d'être l'un des premiers utilisateurs des vélos dits de sécurité.En 1896 commencent à se former dans la région des rassemblements des premiers fervents (plutôt des hommes, en général des notables, mais il arrivait qu'une femme puisse y participer). Ces pionniers fondèrent l'École Stéphanoise. Débutent alors les premiers excursions (Lyon-Nice en moins de 24 heures). Certains recherchent alors une forme d'hygiène de vie, relativement stricte pour l'époque, préconisant certains interdits alimentaires… Ceci est loin d'être partagé par tous les disciples de l'École Stéphanoise, qui cependant suivent dans l'ensemble quelques principes, fruits de la longue expérience du fondateur. Ils sont connus depuis 1930 comme les sept commandements de Vélocio. C'est ainsi qu'à Saint-Étienne, le vélo fut le sport le plus populaire jusqu'à l'émergence de l'AS Saint-Étienne… bien que chaque année, une course portant son nom, la Montée Vélocio, réunisse un millier de cyclistes, partant de la ville pour monter au col de la République (ou col du Grand Bois). |
Equipement Il faut un vélo équipé pour le cyclotourisme. Le vélo en tant que machine est bien sûr au centre des préoccupations matérielles du cyclotouriste. Il doit être robuste pour soutenir le poids des bagages et supporter les aléas du voyage. Il doit aussi être sûr et confortable. La selle et la position corporelle du cycliste sont à soigner tout particulièrement afin d'éviter que les longues heures passées à pédaler ne tournent au calvaire.Les puristes et les plus conservateurs sont fidèles à un modèle éprouvé appelé « randonneuse ». Avec leurs roues de 6501, ces machines sont particulièrement fiables et robustes (cadre tubes acier de très haute qualité), souvent fabriquées sur mesure, avec tout un détail d'équipements destinés à faciliter la vie sur la route, par tous les temps : garde-boue en duralumin, porte-sacoches en tubes d'acier légers, moyeux aux roulements très doux, selle en cuir, sacoche de guidon, larges sacoches surbaissées pour le camping… Contrairement aux apparences, de telles bicyclettes sont remarquablement légères : 10 à 11 kg à vide. De plus en plus de cyclotouristes se tournent vers le vélo couché, qui offre un meilleur rendement, notamment en pleine charge (son aérodynamisme est meilleur, sa stabilité aussi, le centre de gravité étant plus bas). Certains choisissent plutôt le tricycle couché (dit trike) pour son confort et sa stabilité. Ces véhicules bas sur roues ont toutefois du mal à trouver leur place dans la circulation automobile. Ils sont plus populaires dans les pays nordiques, où ils disposent d'un vaste réseau de pistes cyclables. Le tandem (vélo à deux places et à deux pédaliers) est volontiers associé dans notre imaginaire collectif aux premiers congés payés. Bien que rare aujourd'hui, il a encore de fervents adeptes parmi les cyclotouristes. Symbole du couple uni dans l'effort, il permet d'économiser ses forces contre le vent et les frottements de la route dans une proximité propice à la conversation. Il permet aussi de faire découvrir à une personne plus faible ou moins assurée les joies de la randonnée cycliste. La discrétion et la faible vitesse du cyclotouriste (20 km/h en moyenne pour les plus entraînés) imposent un effort de signalement à l'attention des automobilistes qui partagent sa route, de jour comme de nuit, et il faut redoubler de vigilance par temps de pluie. Un fanion fluorescent sur le côté gauche (si on roule à droite) et le port de vêtements clairs ou fluorescents (gilet de haute visibilité) permettent d'augmenter la visibilité de l'équipage en journée. Un éclairage réglementaire (phare avant blanc ou jaune, feu arrière rouge), robuste et efficace, est indispensable même s'il n'est pas prévu de circuler de nuit. Il n'est pas rare en effet qu'une étape se prolonge de manière inattendue jusqu'au crépuscule. Les systèmes à « dynamo » (alternateur) entraînée par le pneu sont généralement préférés : simples et robustes, ils ont sur les lampes à piles le triple avantage d'être économiques, écologiques et toujours opérationnels3, cependant ils ont quelques inconvénients :
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